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À l’opposé de l’assonance, fondée sur l’homophonie des voyelles placées en fin de vers (étanche/flan, biche/goupille) la contre-assonance est fondée sur l'homophonie des consonnes ( hémistiche/bâche, lapin/toupie ).

 

Nombre de poètes les ont utilisées de façon ponctuelle. 

 

La contrassonade (néologisme maison) consiste à les utiliser de façon systématique en composant des poèmes dont les rimes sont remplacées par des assonances ou des contre-assonances. 

  

Le top est de faire en sorte que chaque vers découle du précédent selon ce procédé. Un autre top est composer un poème selon une forme classique (sonnet, oulipolée, muzain...) où la disposition des rimes laisse place à celle des assonances. 

Pierre Lamy

 

 

Sur le lac noir, à l’équinoxe,
l’inoxydable nixe
éternellement juvénile
fait la planche et somnole.

Des collines, la cime est rose
et l’orient s’irise.
C’est Monsieur Printemps qui s’invite
et la nixe en prend note.

Bonhomme Hiver, ce bon apôtre
cherche un emploi de pitre.
Pourquoi pas de lampadophore ?
Parait qu’on a vu pire.